mercredi 29 novembre 2023

Des Pressions Amicales le film, ce soir à Paris


Il reste quelques places pour la projection de notre film "Des Pressions Amicales" 

Mercredi 29 novembre à 20h

Auditorium de la Maison des Auteurs

7 rue Ballu, Paris 9ème

Entrée gratuite, uniquement sur réservation (Hello Asso ou au 06.34.10.20.92)






lundi 27 novembre 2023

Samedi prochain à Nantes

La Troupe du Marquis Capricieux

présente 

Le Crépuscule des Branchés



Le samedi 2 décembre à 19h

Théâtre du Sphinx, 9 rue Monteil

Tarif : 12 et 8 euros

Réservation : 06.34.10.20.92 ou HelloAsso/le Marquis Capricieux


Une comédie sur le monde des nightclubbers du début des années 80. Lors d'une fête costumée, Chantal, une stripteaseuse au franc parler, Julien, un jeune aristocrate chic et Henri, un producteur de cinéma mythomane s'affrontent puis tombent les masques au cours d'une nuit qui leur réservera bien des surprises.

avec
Marine Ferrand dans le rôle de Chantal
Romain Daviere dans le rôle de Julien
Christopher Magiron dans le rôle d'Henri
Maxime Briand dans le rôle du gardien


Texte et mise en scène : Philippe Bardin
Musique : Jean-Emmanuel Breton
Régie son et lumière : Alexandre Letessier
Régie générale : Olivia Bardin

vendredi 17 novembre 2023

Le Crépuscule des Branchés : au coeur de la folie Palace

L'action de notre comédie "Le Crépuscule des Branchés" s'inscrit dans une époque, la fin des années 70, le début des années 80 et s'inspire de ce qui deviendra une légende, un mythe : les nuits folles du Palace. Notre intention n'était nullement de retracer l'histoire de cette apogée du nightclubbing en France mais plutôt d'en restituer l'atmosphère si particulière.
Bien sûr il y avait avant tout le goût de la fête, une envie de s'amuser et de jouir qui emportaient tout sur son passage. Mais c'était aussi l'époque où la créativité et l'art étaient des valeurs chéries entre toutes. Le "Tout est politique" de la génération précédente avait laissé la place à "Tout est création, tout est Art". S'habiller, se chausser, se coiffer étaient devenus des activités artistiques à part entière qui pouvaient vous valoir l'admiration d'un public ö combien exigeant ou bien son plus profond mépris .
Et puis, ce qui fait la singularité de cette époque qui continue à tant nous fasciner, c'est sans doute ce mélange incroyable du sordide et du sublime, comme en témoignaient de manière si éloquente, les chroniques d'Alain Pacadis dans Libération, ou bien comme l'évoquent aujourd'hui les récits autobiographiques sans complaisance d'Eva Ionesco. L'or et la boue, assurément Charles Baudelaire aurait adoré ! 
A travers notre comédie, nous voulons rappeler que le Palace était avant tout un théâtre, le plus grand théâtre du monde qui chaque soir donnait à chacun la chance de jouer le plus beau rôle de sa vie. 


Un lieu : le Palace

La Palace est une salle de spectacle située rue Faubourg-Montmartre dans le 9eme arrondissement de Paris. Ce fut un cinéma, un théâtre et un music-hall. En 1977, Fabrice Emear, le propriétaire du Club 7 le rachète et le transforme en night-club, avec l'ambition de d'en faire un lieu aussi célèbre que le Club 54 de New-York. Le nouveau palace ouvre ses portes le 1er mars 1978 et le succès est immédiat. L'établissement devient le temple du disco où se pressent le Tout-Paris mais aussi les anonymes qui ont eu la chance de plaire aux  physionomistes intransigeants du lieu.  Le Palace fut le cadre des fêtes les plus délirantes et les plus extravagantes  du siècle dernier, en France et sans doute dans le monde.



Quelques personnalités parmi celles qui nous ont inspirés 


Fabrice Emear (1935-1983)

Il est le fondateur et le propriétaire du Palace. C'est le ministre de la culture de l'époque, Michel Guy,  qui lui conseille d'acquérir l'établissement. Il le restaure avec la collaboration de grands artistes de l'époque. Dans sa boite, Fabrice Emear souhaite que toutes les classes sociales se mêlent et qu'on y retrouve les plus grandes stars internationales comme les ouvriers, les employés ou les marginaux les plus déjantés. Et ça marche. La gloire du Palace sera brève. En 1982, les problèmes financiers menacent de conduire à la fermeture de l'établissement et le 10 juin 1983, Fabrice Emear meurt d'un cancer.  Par la suite le Palace va connaître des fortunes diverses, entre les mains de propriétaires plus ou moins bien avisés. 




Alain Pacadis (1949-1986)

Alain Pacadis est le chroniqueur attitré du Palace. Au début des années 70, il est l'une des figures de la culture underground en France. Grand admirateur d'Andy Warhol, il se passionne pour tous les mouvements qui fleurissent après mai 1968. Il est tour à tour ou en même temps hippie, militant homosexuel, punk. Il consomme beaucoup de drogues et tente sans grand succès de faire publier ses articles. En 1975, il entre à Libération et va y rester jusqu'à sa mort malgré l'opposition ouverte d'une grande partie de la rédaction. C'est à partir de 1979, qu'il rédige ses fameuses chroniques "Nightclubbing" dont le sujet principal est le Palace. Alain Pacadis est un habitué de l'établissement qu'il fréquente assidument depuis son ouverture. Auprès de ses contemporains, il a laissé l'image d'un dandy sale et fauché mais attachant. Il meurt brusquement dans des circonstances restées obscures. 


Chroniques et articles d'Alain Pacadis publiés par Denoël



Jacques de Bascher (1951-1989)

Jacques de Bascher était un dandy dont la beauté et la culture impressionnaient tous ceux qui l'approchaient. Il fut aimé de Karl Lagerfeld et d'Yves Saint-Laurent. Après leur rupture, ce dernier plongera dans une interminable dépression. Jacques de Bascher était une figure incontournable de toutes les grandes fêtes données au Palace ou ailleurs. Il meurt du sida à l'âge de trente-huit ans. Faisant preuve d'une fidélité dont son jeune ami ne fut jamais capable, Karl Lagerfeld l'assistera jusqu'au bout, dormant près de lui dans sa chambre d'hôpital.


Biographie de Jacques de Bascher par Marie Ottavi chez Plon



Marie-France (née en 1946)

Marie-France est une femme trans, chanteuse et actrice. Elle commence sa carrière artistique à l'Alcazar  où elle connaît un succès considérable en imitant Marylin Monroe. Par la suite, elle enchaînera les rôles au cinéma et au théâtre tout en se consacrant à la chanson. Elle a sorti son dixième album cette année. 
Au début des années 70, Elle milite au Front homosexuel d'action révolutionnaire créé par Guy Hocquenghem et au sein des Gazolines, un groups constitué de femmes et de travestis dont un grand nombre travaillera au Palace.


Autobiographie de Marie-France, Elle était une fois publiée par Denoël


Le Crépuscule des Branchés

Le samedi 2 décembre à 19h

Théâtre du Sphinx
9, rue Monteil

Réservation : 06.34.10.20.92 ou HelloAsso/le Marquis Capricieux


lundi 13 novembre 2023

Nantes

Samedi 2 décembre à 19h

Théâtre du Sphinx

NANTES

Tarif : 12 et 8 euros

Réservation : 06.34.10.20.92 ou HelloAsso/le Marquis Capricieux



 

samedi 4 novembre 2023

Le Crépuscule des Branchés à Nantes

La Troupe du Marquis Capricieux jouera Le Crépuscule des Branchés à Nantes 

Le samedi 2 décembre à 19h

Théâtre du Sphinx, 9 rue Monteil 


Tarif : 12 et 8 euros

Réservation : 06.34.10.20.92   ou   HelloAsso/le Marquis Capricieux


Une comédie sur le monde des nightclubbers du début des années 80. Lors d'une fête costumée, Chantal, une stripteaseuse au franc parler, Julien, un jeune aristocrate chic et Henri, un producteur de cinéma mythomane s'affrontent puis tombent les masques au cours d'une nuit qui leur réservera bien des surprises.
avec 
Marine Ferrand dans le rôle de Chantal
Romain Daviere dans le rôle de Julien
Christopher Magiron dans le rôle d'Henri
Maxime Briand dans le rôle du gardien

Texte et mise en scène : Philippe Bardin
Musique : Jean-Emmanuel Breton
Régie son et lumière : Alexandre Letessier
Régie générale : Olivia Bardin


Le Ressort Dramatique

Toute la pièce tourne autour de Chantal, la stripteaseuse, et des relations fantasques qu’elle entretient avec les autres personnages. A chaque nouvelle étape, l’intrigue éclaire d’un jour nouveau sa personnalité. Dans les premières scènes, elle apparaît comme un archétype de la stripteaseuse ou de la prostituée popularisée par le cinéma : un caractère bien trempé, de la gouaille mais aussi une sensibilité de midinette. Par la suite, le spectateur découvre un personnage beaucoup plus complexe. Assumant ses contradictions et ses emportements, Chantal défend notamment une conception très particulière de l’amour. Sans méchanceté aucune, elle ne suit que son plaisir et ne supporte pas qu’on puisse lui faire obstacle. En revanche, quand son plaisir s’accorde avec le désir d’autrui, alors elle est aux anges et succombe sans s’embarrasser de morale ou de scrupule. Tout cela ne manque pas de déconcerter ses deux partenaires et les révélations des dernières scènes plongent Julien dans le désarroi le plus total. Le jeune aristocrate avait fini par tomber amoureux de celle qu’il considérait au départ comme une brave fille sans grand intérêt.
Au dénouement, les deux garçons éprouvent un véritable choc quand ils apprennent qui est en réalité Chantal. Julien comprendra très vite que cette découverte ne change rien à l’affaire : il l’aime et il est aimé en retour même s’il lui faudra supporter l’inconstance invétérée de sa bien-aimée.
Bref, nous voudrions que l’on considère Chantal un peu comme une Manon Lescaut des années quatre-vingt.


Le Contexte

Le Crépuscule des Branchés évoque le début des années quatre-vingt, une période où l’extravagance et la fantaisie étaient les maîtres mots du savoir-vivre en discothèque, une période où les identités et les apparences se jouaient les unes des autres jusqu’au vertige, un peu comme dans le théâtre baroque du XVIIème siècle. Sur la piste de danse, se mêlaient travestis et militaires, écrivains et ouvriers, artistes et banquiers pour des sarabandes endiablées jusqu’au petit matin. Mais en 1983, la fête est bientôt finie. Le sida ne tardera pas à vider les night-clubs et autres lieux de plaisirs. Le 10 juin, disparaît Fabrice Emaer, le fondateur du Palace, le temple du disco où furent organisées les fêtes les plus flamboyantes du XXe siècle. Notre comédie rend hommage à ces personnalités du monde de la nuit, illustres ou obscures, qui firent de ces années 1978-1983, une parenthèse enchantée.


Le Début

Nous sommes en 1983. Julien de Saint-Cerrans est le propriétaire de « l’Empire », le temple des nightclubbers parisiens. Epuisé par des années de nuits blanches, il a décidé de vendre sa discothèque et avant sa fermeture définitive, il organise une grande fête costumée à laquelle n’ont été conviés que ses amis et ses plus fidèles clients. Les réjouissances battent leur plein quand il doit brusquement quitter ses convives car la petite-amie d’un grand photographe de mode menace par son comportement enragé de saper l’atmosphère festive de la soirée. Julien conduit la jeune femme dans un salon privé pour qu’elle recouvre ses esprits. Entre les deux personnages, la complicité naît peu à peu malgré tout ce qui les sépare. Julien de Saint-Cerrans appartient à la meilleure société et il est devenu en quelques années l’une des figures incontournables de la nuit parisienne. La jeune femme s’appelle Chantal, elle est stripteaseuse à Pigalle. Le dialogue prend une tournure inattendue quand Chantal n’hésite pas à faire une proposition hardie à son partenaire. Julien semble tenté de répondre favorablement à sa nouvelle amie mais l’arrivée soudaine d’un invité surprise met un terme à l’entretien. L’importun, c’est Henri, un ami d’enfance de Julien avec qui il s’était fâché. Henri est désespéré : il prétend être poursuivi par des tueurs à la suite d’une petite escroquerie qui a mal tourné…