Nuits Chaudes à
Bab-El-Oued
Une comédie
policière dans l'Algérie des années 50
Résumé
Juillet 1958 en
Algérie. Les sœurs Delavigne sont trois jeunes femmes qui résident depuis
quelques mois dans le quartier de Bab El Oued à
Alger. Elles occupent un grand appartement qu’elles partagent avec
Freddy, le mari d’Antoinette, la plus jeune d’entre elles.
Elles se présentent
comme de ferventes catholiques, envoyées en mission pour soutenir les Algérois en ces heures sombres de leur histoire.
En réalité ce sont de redoutables
fripouilles qui ont fui la métropole pour échapper à la police. En Algérie,
elles ont repris leurs coupables activités : elles piègent leurs victimes, de préférence des
notables fortunés, par de petites annonces matrimoniales afin de leur
dérober argent et bijoux.
Un jour, leur
protecteur, l’abbé Ferrandis, leur présente le commissaire Alain Molinès.
Celui-ci tombe aussitôt
amoureux de Christine, la sœur aînée qui
elle-même n’est pas insensible à son
charme. Cette idylle plongera toute la petite
famille dans une série d’épouvantables imbroglios.
Intentions
Une pièce qui réunit l’atmosphère du polar des années cinquante et
l’humour noir des comédies anglo-saxonnes. Les personnages de « Nuits
Chaudes à Bab-El-Oued » ne sont pas forcément recommandables mais ils sont
sympathiques. Bien que le monde dans lequel ils vivent s’écroule, ils aspirent
au bonheur et pour cela sont prêts à tous les accommodements avec la morale. Et
si au final, ils se retrouvent du côté du Bien, c’est sans l’avoir voulu. Les
protagonistes de cette histoire traversent avec une certaine inconscience des
événements tragiques et commettent des méfaits que les tribunaux punissent
sévèrement. Mais la providence veille sur eux et leur offrira un happy end
inespéré et peut-être immérité. Jusqu’au bout, la comédie gardera ses
prérogatives.
Nous aimerions que le
spectateur voit notre spectacle comme un film de série B en technicolor et nous
espérons qu’il appréciera le soin que nous avons apporté au décor, aux costumes
et à la musique. Nuits Chaudes à
Bab-El-Oued se présente aussi comme un voyage d’une heure trente dans les
années cinquante.
Précisions
Bab-El-Oued est le quartier populaire européen, situé au nord-ouest d’Alger. C’est le quartier des pieds-noirs, des petits blancs qui y résident depuis des générations. Ils y ont créé un art de vivre original, nourri de toutes les cultures et traditions du bassin méditerranéen. Sur les hauteurs, veillant sur eux, il y a la basilique Notre Dame d’Afrique avec à proximité le cimetière Saint-Eugène où sont enterrés leurs ancêtres. C’est dire si tous ces pieds-noirs, enracinés dans le sol et l’histoire de ce quartier, n’imaginent pas devoir le quitter un jour malgré une situation de plus en plus tendue entre la population européenne et ceux qu’on appelle les musulmans.
En mai 1958, l’espoir renaît chez les partisans de l’Algérie Française avec le retour au pouvoir de Charles de Gaulle. Au lendemain de son investiture, celui-ci se rend à Alger et prononce son fameux discours du 4 juin devant la foule rassemblée sur la place du forum. Un discours qui rassure certains et laisse sceptique beaucoup d’autres. Après le départ du grand homme, la vie reprend tant bien que mal, même si attentats et représailles ne vont pas tarder à recommencer leur manège tragique.
L’action de Nuits Chaudes à Bab-El-Oued se déroule dans ce contexte. Le sujet de cette pièce n’est pas la guerre d’Algérie mais celle-ci influe bien évidemment sur le destin des différents personnages qui s’y croisent.
Equipe
Texte et mise en
scène : Philippe Bardin
Régie : Clément Ménard
Avec Amandine Lecler,
Ludivine Payen, Louise Allain, Justine Breton, Sarah Guiet, Christopher
Magiron, Romain Davière, Matthis Lasne
Programme
Presse
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