Juillet 1958 en Algérie. Les sœurs Delavigne sont trois jeunes femmes qui résident depuis quelques mois dans le quartier de Bab El Oued à Alger. Elles occupent un grand appartement qu’elles partagent avec Freddy, le mari d’Antoinette, la plus jeune d’entre elles.
Elles se présentent comme de ferventes catholiques, envoyées en mission pour soutenir les Algérois en ces heures sombres de leur histoire.
En réalité ce sont de redoutables fripouilles qui ont fui la métropole pour échapper à la police. En Algérie, elles ont repris leurs coupables activités : elles piègent leurs victimes, de préférence des notables fortunés, par de petites annonces matrimoniales afin de leur dérober argent et bijoux.
Un jour, leur protecteur, l’abbé Ferrandis, leur présente le commissaire Alain Molinès.
Celui-ci tombe aussitôt amoureux de Christine, la sœur aînée qui elle-même n’est pas insensible à son charme. Cette idylle plongera toute la petite famille dans une série d’épouvantables imbroglios.
Une pièce qui réunit l’atmosphère du polar des années cinquante et l’humour noir des comédies anglo-saxonnes. Les personnages de « Nuits Chaudes à Bab-El-Oued » ne sont pas forcément recommandables mais ils sont sympathiques. Bien que le monde dans lequel ils vivent s’écroule, ils aspirent au bonheur et pour cela sont prêts à tous les accommodements avec la morale. Et si au final, ils se retrouvent du côté du Bien, c’est sans l’avoir voulu. Les protagonistes de cette histoire traversent avec une certaine inconscience des événements tragiques et commettent des méfaits que les tribunaux punissent sévèrement. Mais la providence veille sur eux et leur offrira un happy end inespéré et peut-être immérité. Jusqu’au bout, la comédie gardera ses prérogatives.
Nous aimerions que le spectateur voit notre spectacle comme un film de série B en technicolor et nous espérons qu’il appréciera le soin que nous avons apporté au décor, aux costumes et à la musique. Nuits Chaudes à Bab-El-Oued se présente aussi comme un voyage d’une heure trente dans les années cinquante.
Texte et mise en scène : Philippe Bardin
Avec Amandine Lecler, Ludivine Payen, Louise Allain, Justine Breton, Sarah Guiet, Christopher Magiron, Romain Davière, Matthis Lasne
Régie : Clément Ménard
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