jeudi 30 août 2018

Nuits Chaudes à Bab-El-Oued : le cadre


Cette vidéo est présente sur Youtube dans différents formats. Elle nous montre ce que fut Alger dans les dernières années de la colonisation. Je ne connais pas l'origine de ce petit film mais il n'est pas bien difficile de deviner les intentions de ses auteurs ou de ses commanditaires. Il n'empêche que ce sont de "jolies images" même si ce sont des images "choisies".

A noter que certains plans de ce documentaire ont été utilisés par Geneviève Baïlac pour le générique de son film "La Famille Hernandez" (1964), adaptation de la pièce de théâtre éponyme.

En illustration sonore, des chansons interprétées par Line Renaud dans les années cinquante.



lundi 20 août 2018

Rétro : 30 mai 1995, Diane et les Chasseurs

Cette pièce a été représentée pour la première fois au centre culturel de Sablé-sur-Sarthe, le mardi 30 mai 1995. C'est une création de l'atelier théâtre du lycée Colbert de Torcy. Peu après, la Troupe du Marquis Capricieux, nouvellement créée, la jouera à son tour à plusieurs reprises. En 2013, la troupe montera une nouvelle version de cette comédie à costumes.

DIANE ET LES CHASSEURS

Comédie Baroque pour
Déesses impitoyables et Héros intrépides
avec
Arbres chantants et Choeur de Grenouilles


Argument

C'est la belle histoire d'Actéon, le chasseur le plus intrépide de la Grèce. Parti avec ses compagnons à la poursuite de l'ours de la forêt, il s'endort, fourbu, au bord d'un étang. Dans ces eaux cristallines, la très belle et très chaste Diane aime à se baigner avec ses sœurs les Nymphes. Mais malheur au mortel qui ose lever les yeux sur la nudité de Diane...

Une clairière, une mare, une grotte : le décor rappelle certains tableaux de l'Ecole de Fontainebleau où nymphes, biches et oiseaux dansent sous la lune argentée.

Dans. un univers en perpétuelle métamorphose, les esprits semblent voyager de formes en formes, les limites s'effacent, les identités se brouillent... Les hommes deviennent tour à tour chiens ou grenouilles, vent ou rivière, les arbres ont de longues jambes de femmes.

C'est aussi une pièce de violence et de cruauté. A la fureur des hommes répond la barbarie des dieux et de la Nature. Même la colombe devient féroce. Et si tout ne se termine pas dans un bain de sang, c'est que les hommes ont une grande qualité que n'auront jamais Les Dieux : la faiblesse. Les hommes sont lâches, grossiers et velléitaires. Leur imperfection fait leur humanité et leur permet de triompher de l'implacable volonté divine.

Mais précisons au lecteur peut-être un peu troublé par les termes pompeux du précédent paragraphe qu'il s'agit avant tout de faire rire. Ultime métamorphose : la Tragédie devient une farce.



Distribution 
à la création de la pièce

Boutruche Nicolas     Cocker

Brossard Maud      une récitante, un arbre

Chombart Pierre     Actéon

Colon Anthony     Molosse

Courtabessie Emilie     Libellule

Deburre Xavier     Basset

Froissard Delphine      Arielle

Gaignard Elise     Vizirette

Gillois Emilie     Flavie

Guémas Maud     Mouche

Houdu Nadège     Rainette

Irondelle Aurissia     le metteur en scène

Jarry Christelle     une récitante, l'ours

Landelle Damien     Epagneul

Lemesle Isabelle     Ondine

Lenoir Mathilde      Ecume

Martin Bérengère      Couillette

Morencé Willy      Bichon

Poussin Céline     Diane

Renou Emilie     la chanteuse, un arbre

Touchard Sébastien     Tarzan


Mise en scène
Corinne Tatéossian-Philippe Bardin

Texte 
Philippe Bardin 

Costumes 
Catherine Loiseau 
Musique Originale "Frog Song" Christian Perrot


Photos

Pour cette représentation, quelques changements sont intervenus dans la distribution 
en raison du départ de Pierre Chombart et d'Anthony Colon.












Presse








Programme








lundi 6 août 2018

Nuits Chaudes à Bab El Oued : la pièce



Nuits Chaudes à Bab-El-Oued
Une comédie policière dans l'Algérie des années 50


Résumé
Juillet 1958 en Algérie. Les sœurs Delavigne sont trois jeunes femmes qui résident depuis quelques mois dans le quartier de Bab El Oued à  Alger. Elles occupent un grand appartement qu’elles partagent avec Freddy, le mari d’Antoinette, la plus jeune d’entre elles.
Elles se présentent comme de ferventes catholiques, envoyées en mission pour soutenir   les Algérois  en ces heures sombres de leur histoire.
En réalité ce sont de redoutables fripouilles qui ont fui la métropole pour échapper à la police. En Algérie, elles ont repris leurs coupables activités : elles  piègent leurs victimes, de préférence des notables fortunés, par de petites annonces matrimoniales afin de leur dérober argent et bijoux.
Un jour, leur protecteur, l’abbé Ferrandis, leur présente le commissaire Alain Molinès.
Celui-ci tombe aussitôt amoureux de  Christine, la sœur aînée qui elle-même n’est  pas insensible à son charme.  Cette idylle plongera toute la petite famille dans une série d’épouvantables imbroglios.  


Intentions
Une pièce qui réunit  l’atmosphère du polar des années cinquante et l’humour noir des comédies anglo-saxonnes. Les personnages de « Nuits Chaudes à Bab-El-Oued » ne sont pas forcément recommandables mais ils sont sympathiques. Bien que le monde dans lequel ils vivent s’écroule, ils aspirent au bonheur et pour cela sont prêts à tous les accommodements avec la morale. Et si au final, ils se retrouvent du côté du Bien, c’est sans l’avoir voulu. Les protagonistes de cette histoire traversent avec une certaine inconscience des événements tragiques et commettent des méfaits que les tribunaux punissent sévèrement. Mais la providence veille sur eux et leur offrira un happy end inespéré et peut-être immérité. Jusqu’au bout, la comédie gardera ses prérogatives.
Nous aimerions que le spectateur voit notre spectacle comme un film de série B en technicolor et nous espérons qu’il appréciera le soin que nous avons apporté au décor, aux costumes et à la musique. Nuits Chaudes à Bab-El-Oued se présente aussi comme un voyage d’une heure trente dans les années cinquante.



Précisions
Bab-El-Oued est le quartier populaire européen, situé au nord-ouest d’Alger. C’est le quartier des pieds-noirs, des petits blancs qui y résident depuis des générations. Ils y ont créé un art de vivre original, nourri de toutes les cultures et traditions du bassin méditerranéen. Sur les hauteurs, veillant sur eux, il y a la basilique Notre Dame d’Afrique avec à proximité le cimetière Saint-Eugène où sont enterrés leurs ancêtres. C’est dire si tous ces pieds-noirs, enracinés dans le sol et l’histoire de ce quartier, n’imaginent pas devoir le quitter un jour malgré une situation de plus en plus tendue entre la population européenne et ceux qu’on appelle les musulmans.
En mai 1958, l’espoir renaît chez les partisans de l’Algérie Française avec le retour au pouvoir de Charles de Gaulle. Au lendemain de son investiture, celui-ci se rend à Alger et prononce son fameux discours du 4 juin devant la foule rassemblée sur la place du forum. Un discours qui rassure certains et laisse sceptique beaucoup d’autres. Après le départ du grand homme, la vie reprend tant bien que mal, même si attentats et représailles ne vont pas tarder à recommencer leur manège tragique.
L’action de Nuits Chaudes à Bab-El-Oued se déroule dans ce contexte. Le sujet de cette pièce n’est pas la guerre d’Algérie mais celle-ci influe bien évidemment sur le destin des différents personnages qui s’y croisent.



Equipe
Texte et mise en scène : Philippe Bardin
Régie : Clément Ménard
Avec Amandine Lecler, Ludivine Payen, Louise Allain, Justine Breton, Sarah Guiet, Christopher Magiron, Romain Davière, Matthis Lasne



Programme





Presse